Ils
naissent dans des cages et n’en sortent jamais
Seuls
dans l’obscurité, ils attendent la mort
Que
viennent leur donner de petits êtres laids
Dont
le cœur est fermé à leur terrible sort.
Leur
vie est un enfer, sans aucune lueur,
D’heure
en heure plus affreux jusqu’à l’ultime horreur
De
leur dernier supplice et tout cela pourquoi ?
Pour
que de gros richards s’en mettent jusque là.
Que
leurs froides femelles
Parent
leur vanité
Des
dépouilles mortelles
D’innocents
écorchés.
Que
de pâles modèles
Sur
du papier glacé
Affichent
des beautés
Qui
ne sont pas pour elles
Des
trophées obtenus
Sans
gloire et sans honneur
Dans
les cachots perdus
De
ces équarrisseurs,
D’un
côté la douceur
De
ces peaux arrachées
De
l’autre le malheur
Des
bêtes torturées,
Les
atours ridicules
Et
l’argent qui circule
Des
histoires de gros sous
Qui
nous justifient tout.
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