Sur la France fleurdelysée
Tombe un manteau de nuit bleutée,
Au ciel des astres obscurcis,
On cherche en vain l’éclat enfui.
Des gnomes nous les ont éteints,
Dans le sang, la boue puis l’ordure,
Ils ont mis les filles au tapin,
Les garçons dans la pourriture...
La pourriture des guerres sans fin
Et des orgies contre-nature,
Au nom de ces faux lendemains
Dont l’illusion toujours perdure.
Au nom de grands mots trop abstraits
Dont le sens élimé révèle
L’inanité de leurs projets
Qui nous ont tous volé nos ailes.
Et dans le ciel on cherche en vain
Des constellations la lumière,
Des astres morts ne nous provient,
Que la ténèbre de la guerre.
Partout des lueurs vénéneuses
Partout l’enfer et son tumulte.
Partout d’amères Bételgeuses
Chutent sur l’autel de son culte
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