Sans doute tout
cela n’aura-t-il pas ailleurs
Cette même
importance...
Sans doute
verrons-nous au fond de notre coeur
La fin de notre
errance.
Mais j’aime à
regarder jouer dans les feuillages
L’or lassé du
soleil qu’use la fin d’été,
L’eau lisse qui
s’écharpe aux roseaux du rivage,
Les nuées
dédoublées dans son miroir brisé.
J’aime d’un coeur
antique la beauté profanée,
Le livre de la
vie, ses pages déchirées,
Je cherche avec
ferveur nos souvenirs perdus,
Nos sagas
oubliées et nos princes déchus.
J’aurai toute ma
vie déchiffré l’alphabet
De notre science
infuse,
Aux gouffres
révolus trouvant l’éternité
Loin des idées
confuses..
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