vendredi 19 septembre 2014

Oiselles de mauvais augure






Tapis dans leurs bureaux, de vieux démons sournois
Les envoient parmi nous, mégères dépoitraillées,
Insulter nos martyrs, profaner notre foi
Jetant à tous échos leurs clameurs éraillées,
Succubes éhontées, subalternes catins
Qui s’en vont salissant tout le genre féminin.
Et nous les font passer pour de fières héroïnes
Des satrapes vendus aux mines constipées
Qui bradent leur pays et méditent sa ruine
Derrière les faux discours, les écrans de fumée.
Diligents, les propagent de grands bonimenteurs
S’engraissant de la chair pourrie du déshonneur,
Nous donnant pour emblème en ces prostituées,
Le vice et le mensonge, l’intrigue et le scandale
Dont la foule inconsciente et bien conditionnée
Ne peut plus discerner la direction fatale.


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