Le miroir de la lune n’ose plus refléter
Les
ténèbres rougies de nos atrocités
Que tout
l’azur du ciel ne peut dissimuler
Et l’on
voudrait pourtant penser à autre chose
Prendre le
temps béni de voir pousser les roses...
Mais tous
ces corps meurtris, ces débris calcinés,
La spirale aspirant l'écume de nos vies
Crient dans
la nuit venue que tout est terminé.
La fête qui semblait devoir toujours durer,
La fête qui semblait devoir toujours durer,
La fête
illusoire, la voilà bien finie
Et ses
ordonnateurs laissant tomber le masque
Sous les
folles clameurs des foules ahuries,
Agitent
glapissants le fusil et le casque
Le drapeau,
la patrie qu'ils ont pourtant honnie
Qu'ils ont
pourtant trainée dans le sang et la boue
Et qu'ils
fourrent à présent dans tous leurs mauvais coups.
Démons,
goules, vampires, bandits, putains, valets
Qui partout
sur la terre allument des brasiers
Pour y
changer en or leur monnaie de papier,
Les voilà
tous dansant sur nos tombes futures.
Et l’unique
chose dont je puis être sûre
C'est qu'à
leur bal maudit, je n'irai pas valser
Sans doute
je mourrai, mais sans avoir chanté
Les
louanges du diable et de ses diablotins
Qu'encensent
bégayant tous ces tristes pantins.
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