Aux
vibrants échos d’or de l’hymne national,
Il
ne peut plus celer ses larmes débordantes
A
quoi songe-t-il donc en ce moment fatal
Où
gronde le fracas de la guerre approchante ?
Au
faîte du pouvoir dans ce vaste pays
Dont
les béantes plaies n’ont pu cicatriser
Il
voit s’en approcher l’inlassable ennemi
Qui
vient vociférant encore le provoquer
Il
voit que cette fois tous les coups sont permis
Et
qu’on mettra le prix pour enfin l’achever.
Il
pleure en écoutant l’hymne de la Russie
Ceux-là
ne pleurent pas, car depuis bien longtemps
Ils
n’ont d’autre patrie que celle de l’argent
L’argent
sale et fantôme qui se nourrit de sang.
Intrigues
et mensonges, meurtres et calomnies
Sont
l’infâme ordinaire des valets de l’enfer
Qui vomissent la mort de leurs bouches de fer
On
dit que vous priez, monsieur le président,
Vous
priez comme un roi, sur les confins du
temps.
De
vous et de nous tous, que Dieu prenne pitié
Et
descende en sa gloire enfin vous couronner
Sur
les grands vitraux bleus de son éternité
Où
l’archange de feu prend enfin son élan.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire