vendredi 19 septembre 2014

L’hymne national








Aux vibrants échos d’or de l’hymne national,
Il ne peut plus celer ses larmes débordantes
A quoi songe-t-il donc en ce moment fatal
Où gronde le fracas de la guerre approchante ?

Au faîte du pouvoir dans ce vaste pays
Dont les béantes plaies n’ont pu cicatriser
Il voit s’en approcher l’inlassable ennemi
Qui vient vociférant encore le provoquer
Il voit que cette fois tous les coups sont permis
Et qu’on mettra le prix pour enfin l’achever.

Il pleure en écoutant l’hymne de la Russie
Ceux-là ne pleurent pas, car depuis bien longtemps
Ils n’ont d’autre patrie que celle de l’argent
L’argent sale et fantôme qui se nourrit de sang.
Intrigues et mensonges, meurtres et calomnies
Sont l’infâme ordinaire des valets de l’enfer
Qui  vomissent la mort de leurs bouches de fer

On dit que vous priez, monsieur le président,
Vous priez comme un roi, sur les confins du  temps.
De vous et de nous tous, que Dieu prenne pitié
Et descende en sa gloire enfin vous couronner
Sur les grands vitraux bleus de son éternité
Où l’archange de feu prend enfin son élan.

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