
Chuchotements,
murmures, soieries,
De la brise
légère qui danse,
Qui vient,
furtive, après midi
Souffler la
bougie des vacances.
Le soleil d’or
a des langueurs
De fruit trop
lourd et trop mûri,
Sa lumière
étend des vapeurs,
Sur ses longs
rayons assoupis.
Viendront
bientôt de douces pluies
Nous faire
oublier ses ardeurs
Emailler les
herbes jaunies
De feuilles
tombées et de fleurs.
Dernières
fleurs, dernières années,
Avec quelle
mélancolie
L’enfant prend
congé de l’été,
L’ancien dit
adieu à la vie.
II
C’est fin d’été
Mûr et doré
Un vent flâneur
Nous vient
d’ailleurs,
De par delà
l’éternité,
Bercer mon cœur
Avec douceur.
Car d’exister
Il est comblé
Pour très
longtemps
De part en
part.
De la grève se
détachant
Mon bateau
part.
Bateau très blanc
Dessus la mer
Où t’en vas-tu
Sur les flots
verts ?
Que verras-tu
Dedans ce port
Qu’est notre
mort ?
Anges d’argent
Sur la mer
grise
Menez-moi dans
La belle église
Qu’étant enfant
M’était
promise,
Menez-moi là
bas sûrement
En embarquant
Tous mes parents
Qu’au bout du
temps
Me soient
remises
Les fautes et
toutes les bêtises
Que j’ai
commises,
En vieillissant
Au fil des ans.
Pierrelatte 2010
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