Comme des algues dans la mer
Brassent les parfums du printemps
Les feuilles au fil mouvant de l’air
Dans les suaves liqueurs du vent.
Que Dieu prolonge ce moment
Qui va d’hier jusqu’à demain
Quand l’heure d’azur au ciel planant
N’a plus ni passé ni présent
Qui pût nous tourmenter en vain.
Quand le chemin fait un détour
Où fleurit le bonheur sauvage
Que nous cache l’ennui des jours
Si pressés de fermer la cage
Des mois puis des ans bien trop courts
Où nous prenons vite de l’âge
Et perdons la vie pour toujours
Sans boire à la source d’amour.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire