Je
cherche dans la nuit les béantes étoiles,
Silencieuses
sœurs , leurs reflets dans les voiles
De
la brume couchée devant l’obscur matin
Qui
déjà s’annonçant, pas encore ne survient.
Présences
lointaines et très calmes là haut,
Fleurs
énormes perdues dans le fluvial néant
Que
l’Esprit féconda sur le fil de ces eaux
Stériles
et froides en un brûlant instant.
Gouttes
d’existence suspendues dans la mort
Laissez-moi
vous cueillir dans le fond de mon être,
Perles
éparpillées de ce lointain trésor,
Gages
de l'au-delà par où je vais renaître.
Et
la plus belle est là qui doucement me guette,
Lucifer
éclatant, ô messager de l’aube,
Scintillant
pendentif au sommet de ta tête,
Nuit
du sud épanouie dedans ta sombre robe.
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