Ces nourrissons éparpillés
Dans la poussière
Ne sauront pas le goût du lait
Doux de leur mère…
On s’en est venu nettoyer
Comme vermine
Hôpitaux et maternités
Réduits en ruines.
Car si nous sommes tous égaux
C’est dans la mort
Que cachent tous les jolis mots
Des compradors.
Nos seigneurs ont besoin sur terre
De tout l’espace
Les voici partis pour se faire
Beaucoup de place.
Rira bien qui mourra dernier
Sur les décombres
Croient les sectateurs acharnés
Du côté sombre.
Bourdons, abeilles, doux oiseaux
Pour eux volerez-vous encore
Quand sur des milliards de tombeaux
Se lèvera leur triste aurore ?
Ou bien n’auront-ils plus alors
Que nos ossements à ronger
Dans les espaces dévastés
Par leurs sinistres plans de mort ?
Qu’auront-ils donc à contempler
Tous ces vampires rescapés
Dans la ruine et dans la cendre
Que leur restera-t-il à prendre ?
La terre par eux saccagée
Sera leur éternel enfer
Quand Dieu nous aura transférés
Dans son insondable univers.
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