Mon
pauvre vieux chat roux
Comme
un mari jaloux
Guette
mon oreiller
Quand
je vais me coucher.
Difforme
et décharné,
Mais
toujours passionné,
Il
s’éteint sans recours
Un
peu plus chaque jour.
Je
le vois et ne puis
Retenir
mon ami
Je
ne puis que veiller
Sur
son dernier été.
Mon
pauvre vieux copain
Si
tendre et si câlin
Je
t’emporte en mon cœur
Avec
tous mes bonheurs.
Passager
clandestin
De
mon dernier voyage
Mon
amoureux félin
Fait
partie des bagages.
Laurence
Guillon 2013
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