Revoir la mer en plein été
Sur le sable fin de la plage
Les galets et les coquillages,
L’empreinte souple de mes pieds.
Entendre sur les vaguelettes
Les cris lancinants des mouettes
Et ceux-là plus intermittents
Que jettent au vent les enfants.
C’était, me semble-t-il , hier
Que sur l’or de mon corps bronzé
L’eau déplaçait des anneaux verts
Me couvrant de baisers salés.
J’attendais celui qui viendrait
M’ouvrir le monde avec ses bras
Celui que je ne vis jamais
Ou qui ne voulut pas de moi.
A trop aimer le vent qui passe,
On prend un cœur beaucoup trop grand
Pour tous les petits jeunes gens
Qui de l’amour vite se lassent.
Pierrelatte 2011
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