Quand le brûlant été s’épuise en braises d’or
Que brassent les nuées au faite des branchages,
Et que le vent léger se lève après l’orage,
Qu’il fait bon s’attarder avant d’entrer au port.
Qu’il est bon de rêver au seuil de l’hiver
Dans les suaves vapeurs des jours encore cléments
Et de s’abandonner au charme des instants
Qui s’étirent en baillant au long des matins clairs.
Qu’il est bon d’embrasser au déclin de son âge,
L’enfant qu’on a été et qu’on n’a pas trahi,
Dans son embarcation de le lancer au large,
Et le laisser partir vers ce nouveau pays.
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