Sur un ciel tacheté de lumière et d’azur,
Les fleurs de cerisier, blanches et rayonnantes,
Le ballet bourdonnant des abeilles dansantes
Font chanter en mon cœur le souvenir très pur
D’un autre cerisier, dans un autre jardin,
Dont je voyais enfant la robe endimanchée
Eclatante et brodée, dans le petit matin,
Tanguer à ma rencontre au milieu des nuées.
Dans les souffles du vent grinçait la balançoire,
Pendule me poussant ça et là, régulier,
Devant l’énorme vie, comment pouvais-je croire,
Que son lent mouvement si vite me portait,
Jusqu’à ce moment-ci, où vieille et fatiguée,
Couchée dans le hamac, sous le blanc cerisier,
Je regarde mes jours depuis l’autre côté.
Et tout comme autrefois, les cloches vont sonnant,
Et tout comme autrefois, les oiseaux vont chantant,
Et tout comme autrefois, le printemps va musant,
Mais aujourd’hui la vie ne s’ouvre plus devant
Mes yeux qui voient venir les gouffres du couchant.
Avril 2011
Les fleurs de cerisier, blanches et rayonnantes,
Le ballet bourdonnant des abeilles dansantes
Font chanter en mon cœur le souvenir très pur
D’un autre cerisier, dans un autre jardin,
Dont je voyais enfant la robe endimanchée
Eclatante et brodée, dans le petit matin,
Tanguer à ma rencontre au milieu des nuées.
Dans les souffles du vent grinçait la balançoire,
Pendule me poussant ça et là, régulier,
Devant l’énorme vie, comment pouvais-je croire,
Que son lent mouvement si vite me portait,
Jusqu’à ce moment-ci, où vieille et fatiguée,
Couchée dans le hamac, sous le blanc cerisier,
Je regarde mes jours depuis l’autre côté.
Et tout comme autrefois, les cloches vont sonnant,
Et tout comme autrefois, les oiseaux vont chantant,
Et tout comme autrefois, le printemps va musant,
Mais aujourd’hui la vie ne s’ouvre plus devant
Mes yeux qui voient venir les gouffres du couchant.
Avril 2011
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