Vagabondes du ciel, éparses, mal tressées,
Dans la nacre et le lait, traînant vos files grises,
Vos grands miroirs d’azur sur vos robes froissées,
Et vos chevelures, tourmentées par la bise,
Je vous suis d’un regard de mouette éblouie.
De la neige des monts et de la pluie du nord,
Vous charriez vers la mer les chatoyants trésors
Qui dans votre sillage, en roulant, s’évaporent,
Et jettent sur les prés des feux vite évanouis.
Le cirque des montagnes sous celui des nuées,
Tourne au grand vent bâtard, plein d’oiseaux et de cris,
Sous l’œil ouvert de Dieu, qui jamais ne s’endort,
Mon âme semble près de jaillir de son corps,
Pour embrasser le monde immense et circulaire.
Et le chemin s’en va, jusqu’à l’escalier d’or
Aux marches éboulées sur l’horizon jauni,
Où le soleil levé semble monter en chaire,
Pour bénir à foison tout ce qui croît et vit.
Dans la nacre et le lait, traînant vos files grises,
Vos grands miroirs d’azur sur vos robes froissées,
Et vos chevelures, tourmentées par la bise,
Je vous suis d’un regard de mouette éblouie.
De la neige des monts et de la pluie du nord,
Vous charriez vers la mer les chatoyants trésors
Qui dans votre sillage, en roulant, s’évaporent,
Et jettent sur les prés des feux vite évanouis.
Le cirque des montagnes sous celui des nuées,
Tourne au grand vent bâtard, plein d’oiseaux et de cris,
Sous l’œil ouvert de Dieu, qui jamais ne s’endort,
Mon âme semble près de jaillir de son corps,
Pour embrasser le monde immense et circulaire.
Et le chemin s’en va, jusqu’à l’escalier d’or
Aux marches éboulées sur l’horizon jauni,
Où le soleil levé semble monter en chaire,
Pour bénir à foison tout ce qui croît et vit.
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