A l’écheveau gris des nuées,
Se prennent des croix de lumière,
L’année referme sa paupière,
Sur des éclats d’or et de feu.
Au revers rouge des yeux clos,
Pulsent des astres bleus.
Avoir tout vu pour ne plus voir
Les souvenirs blancs par milliards
Jaillir du coeur, exorbités,
Quand s’entrechoquent les échos
Jaunes du vide écartelé.
Et voici l’oeil bien fermé,
La nuit profonde et ses flocons,
Qu’il est sourd le jour effacé
Dans ses blancs et mouvants
haillons.
On ne peut croire qu’à nouveau,
S’ouvrira le regard solaire
Ecarquillé sur l’été d’or,
On ne peut croire qu’il fera beau,
Qu’infiniment l’azur de verre
Bercera l’âme des morts.
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