Le soleil jouant avec les feuilles
Les traverse et s’y admire,
Et les enflammant, les recueille
Dans le creux de ses mains de cire.
Il met au ciel des bébés blancs,
Baignés d’azur et somnolents,
Que bercent de grandes vapeurs
Drapées d’ombres et de lueurs.
Au gouffre aveuglant de son coeur,
Virent éblouis de lents oiseaux,
Leurs cris percent l’espace en haut
De son escalier de couleurs.
Puis la pluie vient tout effacer,
Mais dans ses franges de cristal,
La lumière nous va tracer
Un bel arc-en-ciel estival.
Au couchant des guerriers glacés
Font des chemins de sang vermeil
Qu’on suit d’un regard éploré,
Sur terre où meurent leurs pareils.
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