Des feux blancs de la lune au ciel miroitant,
Grelotte et se déplace aux mains du vent agile
Et dans son souffle lent tout doucement défilent
De très légers pétales qui tombent en dansant.
Aux reflets des étoiles sur l’eau du ciel fuyant
Glissent les suaves trilles de cet oiseau secret
Qui chante son amour dedans la nuit de mai.
Les étoiles lointaines semblent peu se soucier
De ce qu’ici perdue je vive ou je trépasse
Mais elles sont dans la nuit seules à me consoler
De ce qui maintenant me chagrine et m’angoisse.
Et la lune glacée tend son miroir luisant
A ce qui peu à peu décompose ma face,
Et l'éclaire du sourire paisible de l’enfant
Qui déchiffrait jadis sa blafarde surface.
Pierrelatte
2012
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