Je
te rends grâce pour le vent qui passe,
Pour
le soleil levé, comme un grand pain céleste,
Que
dans ses rouges draps le bénissant d’un geste,
Le
blond matin dérobe à la nuit brune et lasse.
Je
te rends grâce pour les oiseaux blancs
Dérivant
et criant dans les longs courants d’air
Que
déplacent en jouant les souffles du printemps
Sur
la houle douce des champs vastes et
verts.
Je
te rends grâce pour l’ange d’automne
Déployant
en silence sur les eaux monotones
L’arche
lumineuse de ses ailes croisées
Sous
les boucles jaunies de sa tête penchée.
Je
te rends grâce pour les nuées au galop,
Que cingle le mistral dans la nuit froide et vide
Poussant
dans les étoiles ses cris et ses sanglots
Sans
toucher la lune, si haute et impavide.
Je
te rends grâce pour le soir tombé,
Les
animaux blottis, les amis assemblés,
Cet
instant de répit sur le chemin de croix
Que
je pris en naissant pour m’en aller vers Toi.
Bon-jour
RépondreSupprimerJe vous rend grâce
pour ces mots qui rendent grâce
la vie, un parcours du combattant
mais parsemée de petites grâces.
jeanpierreaudren.blogspot.com
Merci, je viens juste d'apercevoir votre commentaire qui me permet de faire connaissance avec votre blog.
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