Sur les flots ténébreux et crissant sous
l’étrave
Vos cris épars s’en vont vriller la voix du
vent,
Blancs oiseaux tournoyants aux remous du ciel
cave
Qui soulevez mon cœur jusqu’aux confins du temps
A l’horizon béant, tel un grand coquillage,
Surgit la floraison du rude monastère
Sentinelles casquées et toujours en prière
Des coupoles dressées sur la marée des âges
Et ses remparts rouillés, trapus et fort
solides
Qui n’empêchèrent point de le ronger les vers
De l’enfer engendrés, dévorant l’univers
Sous le regard absent des anges impavides...
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