Cent
mariées sur cet arbre offrent leurs bouquets blancs
A
l’azur chahuté par le léger printemps,
Attendant
épanouies les fiancés bourdonnants
Qui
viennent butiner leurs jupons odorants.
A
son ombre en dansant ouvrent grands leurs yeux bleus
Des
fleurs nouvelettes encore mal éveillées,
En
foules ébahies elles se pressent au pied
Du
tronc noir crevassé, aux replis tortueux.
O doux printemps solaire, que d’azur ébloui
Tend
le beau ciel nouveau sous les nuées dansantes
Qui
bondissent là bas, ainsi que des cabris,
Par
dessus la colline étendue, languissante.
Sur
la basse du vent qui bourdonne, obstinée,
Les
variations flûtées des oiseaux étourdis
Jouent
d’anciennes danses à présent oubliées
Pour
les anges volant aux prés du paradis.
Pierrelatte
avril 2011
Bonjour
RépondreSupprimerTrès très beau poème.
Chaleureusement
Merci, je ne vois votre commentaire que maintenant!
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